J’espère que vous vous portez bien et que vous gardez votre cap en ces temps si particuliers que nous traversons.
Il est si facile de bifurquer et de se laisser happer par les informations extérieures et le poids des médias… isolées, en attente des dernières infos et décisions, interrogatives voire inquiètes pour notre avenir et celui du collectif.
Ce que nous clamons haut et fort parfois sur nos convictions et sur ce que nous aimerions bien montrer au reste du monde peut être chahuté lorsque le mental et la peur s’en mêlent…
Nous vivons une période où les masques peuvent tomber et l’écart se creuser entre ceux qui se laissent guider par leur cœur et ceux qui finalement sont prisonniers de leur tête.
Nulle n’est parfaite et tout l’enjeu de notre expérience sur Terre est de faire alliance avec toutes nos dimensions, spirituelles, physiques et mentales et de trouver l’équilibre entre toutes.
Trop dans le monde spirituel, nous nous déshumanisons dans le sens où nous nous fermons à toutes émotions. Tout trouve une explication karmique, divine et nous fige à la place de spectatrices de notre vie, intégralement soumises à des lois et des accords d’âmes, tributaires de dettes à épurer et de fautes à expier.
Trop dans le mental et nous devenons des robots soumises à la pression extérieure et surtout à la peur. Notre cerveau primitif, reptilien, a dans ses fonctions le rôle de nous garder en vie. S’il sent qu’un danger approche ou que notre comportement va nous faire prendre des risques, il va se mettre en panique et s’arranger pour nous faire changer d’avis et rester bien confortable, là où nous sommes.
Trop dans le physique nous soumet fortement à nos instincts, nos pulsions, sans être en capacité de raisonner et mesurer nos actes. Nous sommes en réactions tant que nous n’activons pas notre neocortex qui est le cerveau de l’être humain développé et pensant que nous connaissons actuellement.
Trouver la voie du milieu est l’exercice d’une vie et l’apprentissage de l’humanité. Nous faisons de notre mieux, pas après pas, pour explorer ces dimensions et en retirer la quintessence de nos expériences.
Profitons de ce moment de pause forcée pour nous regarder fonctionner, pour observer comment nous réagissons à la pression extérieure et aux infos qui circulent, ce que nous croyons sur le corps, la santé, nos relations, nos priorités, l’avenir et l’idée que nous nous en étions faite.
Profitons pour prendre le temps que nous ne prenons pas ou peu de nous occuper de nous, de nos enfants, de nos partenaires de vie, de notre famille, de nos ami-e-s. Soyons inventives et utilisons les moyens modernes à notre disposition pour rester en lien malgré tout.
Nous arrivons à l’équinoxe de printemps, le 20 mars, qui marque un temps d’équilibre. Nous aurons le même temps de jour que de nuit.
Chez nos ancêtres les celtes, à ce moment de l’année nous étions déjà en plein printemps, à mi chemin vers le début de l’été.
Lorsque l’on regarde dehors, on peut constater qu’il est déjà bien présent et que le temps est venu de faire les plantations pour le jardin.
Alors, qu’allons nous concrètement semer pour ce nouveau cycle de croissance ?
Pour le savoir, il faut déjà se demander ce que nous souhaitons récolter …
Qu’est ce qui se montre à nous dans les différents domaines de nos vies ? Qu’est ce qui semble vouloir pousser et prendre racine ?
Qu’est ce qui revient du cycle précédent ?
Y a t-II des domaines qu’il faudrait fertiliser ? D’autres qu’il faudrait déraciner ?
Prenez un temps pour y réfléchir et laisser émerger ces envies, souhaits, désirs qui habitent fortement ou secrètement votre coeur. Soyez créative… Faites vous un tableau de rêves, des dessins qui représentent ce que vous voulez voir grandir, une liste que vous afficher dans un endroit où vous passez régulièrement dans votre maison. Prenez du temps pour montrer à votre cerveau que vos rêves sont sérieux et que leur manifestation est une priorité.
Restez ouverte à la manière dont ils s’exprimeront… Il y a les lois du vivant. Nous récoltons ce que nous semons. Il y a les principes du vivant. La vie circule et cherche toujours à s’exprimer. Le corps et la nature ont tout prévu et sont parfait, si on les laisse faire…
Ce moment est un moment privilégié de l’année car il nous permet de sélectionner soigneusement ce que nous allons nourrir cette année et ce que nous récolterons à terme.
Bel équinoxe !